CAN 2023 : le canular des navettes reliant les villes hôtes
La Côte d’Ivoire, serait-elle déjà à l’épreuve organisationnelle de sa CAN ? Trop tôt certes de le dire. Mais l’organisation bégaie déjà sur la logistique notamment les navettes promises par le COCAN.
Pour se rendre au centre média d’Abidjan basé au centre culturel de Treichville, le COCAN a mis à disposition des journalistes, des navettes avec des lignes reliant les différentes communes d’Abidjan à Treichville. Même s’il y avait encore mieux à faire pour faciliter ces déplacements urbains, c’est déjà prenable.
Mais le défi que la CAF et le Comité d’Organisation de la CAN ont encore à relever, c’est celui des navettes reliant les différentes villes hôtes de la compétition.
En effet, après les deux premiers jours de la compétition dans la capitale, Yamoussoukro devrait prendre le relais le lundi 15 janvier dernier pour les matches du groupe C. Un défaut de communication a privé bon nombre de médias du déplacement sur Yamoussoukro à travers la navette.
Associé à ce déficit d’information, l’on notera le manque de rigueur sur le programme mis à la disposition des médias. Si beaucoup de confrères ont été obligés de rembourser chemin le matin du mardi 16 janvier suite à l’annulation de la navette Abidjan – Bouaké, navette pourtant annoncée, ceux qui y étaient par leur propre moyen ont été obligés de se débrouiller de Bouaké pour rallier Abidjan. Alors que là encore, le programme envoyé aux journalistes à travers le média Chanel, prévoyait une navette Bouaké Abidjan juste après le match Burkina Faso – Mauritanie.
Des difficultés logistiques constatées également au centre culturel Jacques Aka de Bouaké où était annoncée aussi une navette pour convoyer la presse vers le stade de la paix. Alors que tout ceci n’était qu’un vrai canular.
Pour tout dire, les insuffisances de la CAN ivoirienne se trouvent pour l’heure à ce niveau si ce n’est aussi la gestion peu commode de la billetterie. Et si le COCAN tente selon nos informations de soigner la gestion de la billetterie, il est aussi important de remédier aussi à la logistique et ainsi faciliter plus la tâche aux journalistes venus de tous les coins du monde.
Depuis la CAN 2017 organisée par le Gabon où les navettes par route et par vol étaient disponibles pour les officiels et les médias accrédités, les CAN à 24 nations notamment en 2019 en Egypte, en 2021 au Cameroun et en 2023 en Côte d’Ivoire battent de l’aile sur l’aspect logistique. Sauf que la CAN ivoirienne est annoncée pour être la plus belle de toutes.
Le pays d’Alassane Ouattara a encore tout de même le temps de faire apprécier au mieux ce rendez-vous et faire de cette CAN, la plus belle de l’histoire.