RADIO DJENA EN DIRECT
Avant les demi-finales de la 34e édition de la Coupe d’Afrique des Nations de football, le sélectionneur des Éléphants Ermese Faé et le joueur Max Alain Gradel se sont présentés à la presse. Entre confiance retrouvée et respect de l’adversaire, la Côte d’Ivoire veut imprimer son rythme d’entrée aux Léopards de la RD Congo. Le match a lieu ce mercredi 07 février 2024 au stade olympique Alassane Ouattara d’Ebimpé.
Côte d’Ivoire – RD Congo, c’est bien le remake des demi-finales de la CAN 2015 remportée au final par les Éléphants. 9 ans après, les deux sélections se retrouvent, mais avec des états d’esprit différents. Pour les Éléphants, éviter de courir derrière le score comme c’est déjà le cas lors des deux derniers matchs, serait l’idéal.
“Nous ne voulons plus courir derrière le score. Sur nos deux derniers matchs, on a souffert, mais on a montré du caractère. Beaucoup ont parlé même de miracle. Mais nous ne voulons pas être toujours dans cette situation. Nous voulons imprimer notre rythme à l’adversaire ” a lancé d’entrée Emerse Faé, sélectionneur de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire.
À la veille de cette affiche qui devrait ouvrir les portes de la finale aux Éléphants, l’on évoque déjà un exploit générationnel pour certains. Même si pour Max Alain Gradel, toutes les générations appartiennent à la famille des Éléphants : chaque génération vit son temps. On est en train d’écrire l’histoire de cette génération. C’est la grande famille des éléphants. Pour nous, aujourd’hui, il est important de se mettre la tête à l’endroit. Ne pas se laisser aller”.
De la mort à la vie, ce semblant de titre d’un roman est bien l’histoire de la Côte d’Ivoire. Mais le sélectionneur Ermese Faé explique la nouvelle donne par le nouvel état d’esprit : ” On revenait de loin. Dès la qualification, on s’est dit qu’il faut être solidaire. Défendre ensemble, attaquer ensemble et faire parler aussi le talent individuel. Il faut jouer sur la confiance.”
Toutefois, le pays d’Alassane Ouattara fera face à des forfaits de taille avec les suspensions de Jean-Jacques Kouamé, Oumar Diakité, Ondilon Koussounou et Serge Aurier. Une situation certes handicapante, mais que le staff technique ivoirien relativise : “c’est important de savoir que je n’ai pas que 11 joueurs qui démarrent. Les 23 joueurs sur la feuille de match sont importants. On a un groupe de 27 joueurs. Si on veut aller chercher la coupe, il faut composer avec tous les joueurs. Même si je fais rentrer un joueur à la 86′, il est prêt à tout donner.
Ceux qui sont suspendus vont jouer aussi le match même étant dans les tribunes” rassure Emerse Faé.
La Côte d’Ivoire a certes la pression, sauf qu’elle est moins manifeste que sur les deux précédents matches.”
