CAN 2023 : la Côte d’Ivoire à l’épreuve organisationnelle
Ce samedi 13 janvier 2024 sous les coups de 20 h, le pays d’Alassane Ouattara va lancer sa compétition. Un double défi attend donc les Éléphants : accrocher l’Afrique et le monde entier par la culture d’une part et performer sur le terrain d’autre part.
Jean Louis Gasquet et ses hommes sont prêts pour rendre ce 13 janvier mémorable à travers une .victoire face à la Guinée Bissau. Dans la foulée, la Côte d’Ivoire veut faire montre de sa richesse culturelle .
Ils sont près de 600 danseurs professionnels et artistes mobilisés pour la circonstance. L’objectif est de faire vibrer le coeur du stade Ebinpé à travers l’exécution d’une chorégraphie à couper le souffle.
José, Magic Système et autres Dadju du Congo se sont succédé sur podium implanté sur la pelouse décorée du stade.
Au plan culturel, la Côte d’ivoire a fait fort avec une démonstration de la danse Zaouili. Inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, cette danse qui rend hommage à la beauté féminine possède une fonction éducative, ludique et esthétique.
Outre le Zaouili, le tématé , danse de la récolte du riz et le Bolowi, danse Sénoufo (ethnie du Nord de Côte d’Ivoire) qui rappelle les stratégies anciennes des enfants pour chasser les oiseaux des cultures ont été exhibés. Le tout devant le président de la République de Côte d’Ivoire et des anciennes gloires comme Didier Drogba ovationnés à leur arrivée.
Cependant, beaucoup d’imperfections de coordination subsistent telles que l’accès difficile au site du stade Ebimpé, les insuffisances logistiques en rapport à la fluidité des navettes pour les journalistes, la lenteur au centre d’accréditation, etc.
Toutefois, le pays d’Alassane Ouattara est pour l’heure dans le rythme. Après 1984, la Côte d’Ivoire est à sa deuxième expérience en tant que pays hôte. Des circonstances atténuantes donc.