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Le Bureau Exécutif du Comité National Olympique du Togo (CNO-Togo) a tenu à réagir suite aux accusations émises par certaines fédérations sportives concernant sa gestion. Dans un communiqué publié ce 28 novembre 2024, l’instance dirigeante a fermement rejeté les allégations formulées par quatre fédérations sportives, qui l’avaient accusée de mauvaise gestion et de malversations financières.
Le communiqué précise que la décision de suspendre certaines fédérations a été prise lors de l’assemblée générale ordinaire du 8 décembre 2023. Selon cette décision, sept des 21 fédérations affiliées au CNO-Togo ont été suspendues pour ne pas avoir respecté les obligations de la Charte olympique, en particulier celle concernant la souscription des polices d’assurances obligatoires. Le Bureau Exécutif a toutefois assuré que ces fédérations retrouveraient leur droit de vote dès lors qu’elles se conformeront aux exigences prévues.
En réponse aux accusations de malversations financières, le Bureau Exécutif du CNO-Togo a fermement démenti toute irrégularité. Il a rappelé que les comptes de l’organisation sont audités chaque année par des cabinets indépendants et validés lors des Assemblées Générales ordinaires, avant d’être soumis à l’approbation de la Solidarité Olympique. Ces audits garantissent, selon le CNO-Togo, la transparence et la rigueur dans la gestion des fonds.
La situation a pris une tournure publique après que les fédérations d’escrime, de cyclisme, de hockey et de natation et sauvetage ont exprimé leur mécontentement lors d’une conférence de presse, où elles ont dénoncé la gestion du président Déladem Akpaki. Elles ont demandé la suspension du processus électoral en cours, jugé entaché par ces tensions internes.
Le CNO Togo a conclu en affirmant sa volonté de maintenir une gestion transparente et conforme aux normes internationales, tout en restant ouvert au dialogue avec les fédérations afin de préserver l’harmonie au sein du mouvement olympique national.
