Athlétisme/IAAF : quatre ans de prison pour Lamine Diack
Le verdict est tombé beaucoup plus vite qu’espéré pour Lamine Diack. Son procès ouvert le 08 juin dernier n’a pas mis du temps avant sa condamnation. L’ancien dirigeant de l’IAAF (World Athletics) s’en tire bien avec une sentence jugée conciliante dans l’opinion.
Le monde de l’athlétisme retenait son souffle depuis l’ouverture du procès de l’ex-patron de la discipline ouvert le 8 juin 2020 dans l’hexagone. L’homme de 87 ans accusé de corruption, d’abus de confiance et de détournement à grande échelle écope de 4 ans d’emprisonnement ferme en plus d’une amende de 500.000 euros.
Incapable de se défendre sur les questions de corruption active et passive, n’ayant pas pu apporter de preuves assez justificatives des diverses sommes perçues, Lamine Diack écope d’une sentance de 4 ans d’emprisonnement et d’une amende de 500.000 euros. Le parquet national financier de Paris a réclamé que l’ancien dirigeant sénégalais soit condamné pour corruption active et passive, blanchiment en bande organisée et abus de confiance.
Une sorte d’assouplissement vue que d’autres charges comme sa complicité et sa participation à la mise en place d’un vaste système de dopage érigé en faveur des athlètes russes pesaient aussi sur l’accusé. Quatre ans de prison, reste pour beaucoup, un verdict clément au vue du personnage et de son âge.
Rappelons que certains de ses collaborateurs ont été aussi interpellés pour blanchiment en bande organisée. Les mêmes chefs d’accusations pèsent sur son fils Papa Massata Diack qui a brillé lui par son absence au procès. Le fils du désormais condamné reste ainsi dans les collimateurs de la justice française tout comme le Président sénégalais Macky Sall pointé du doigt aussi par les enquêteurs comme étant l’un des bénéficiaires des malversations financières et faveurs en période de règne de Lamine Diack à la tête de l’athlétisme mondial.
Photo : Banouto