Foot Togo/violences : l’Anafoot appelle au boycott de la prochaine journée
Des matchs des championnats nationaux de première et de deuxième de football ont été émaillés de violences, avec de graves agressions physiques sur des officiels. Une situation qui a obligé l’association nationale des arbitres de football du Togo (ANAFOOT) à lancer un appel au boycott de la prochaine journée.
À Kabou (Gbikinti-Gomido), Dapaong (Foadan-DYTO), Lavié (Kotoko-Arabia), il ne fallait pas être un arbitre désigné. Jets de pierres, coups, voilà, c’est ce à quoi les officiels de ces matches ont été exposés ce week-end. Aline Mouzou, arbitre de touche a été victime d’une commotion cérébrale suite à un projectile reçu en pleine tête à Dapaong, et doit être évacuée à Lomé pour des examens.
Une situation inacceptable pour l’association nationale des arbitres de football du Togo (ANAFOOT), qui, dans un communiqué a appelé ses membres à boycotter les prochaines désignations pour officier en D1, D2 et D3.
Une décision prise pour mettre la pression sur la Fédération Togolaise de Football afin qu’elle prenne des dispositions pour assurer la sécurité des hommes en noir. La position de l’ANAFOOT a reçu l’adhésion de bon nombre d’acteurs du football togolais.
Les violences dans le foot togolais sont devenues choses récurrentes, surtout à la phase retour des championnats. Depuis trois saisons, la FTF dirigée par un officier de Gendarmerie n’a jamais su trouver la parade pour éradiquer cette violence dans les stades. Malgré la menace du ministre de la sécurité, il y a quelques années de traquer les fauteurs de troubles dans les stades, ces “badauds” continuent de sévir sur les terrains.
Si ces violences sont relativement faibles à Lomé, la bataille pour la sécurité reste un enjeu majeur à l’intérieur du pays où nul n’est épargné que ce soient les officiels ou journalistes.