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Le continent Africain se remet dans le sens des éliminatoires de la Coupe du Monde, Qatar 2022 avec les matchs des troisièmes et quatrièmes journées. Engagés dans cette campagne, les Éperviers sont en regroupement depuis lundi 4 octobre à Lomé. Après deux défaites en autant de sorties, les ambitions togolaises sont-elles restées intactes ?
Après deux échecs consécutifs à se qualifier pour une Coupe d’Afrique des Nations et le départ de l’entraîneur français Claude Le Roy, les Éperviers du Togo totalement à la ruine, ont imaginé une nouvelle phase de reconstruction avec Paulo Rebelo Duarte comme sélectionneur. Le technicien portugais a pour mission de conduire Djene Dakonam et ses coéquipiers sur le chemin du Qatar en 2022.
Très vite, l’ambition affichée par le ministère des sports est sans équivoque. Une place pour le Mondial chez les Qataris. Une ambition ô combien difficile à réaliser dans un groupe où se trouve la meilleure nation africaine, le Sénégal. Certainement, Lidi Bessi Kama, Ministre des sports togolais voulait revivre l’épopée de la qualification de 2006 où le Togo passait le cap du Sénégal et du Congo. Sauf que, la Ministre Officier- FAT va très vite déchanter.
Comme un air de coïncidence, les Éperviers perdent leur premier match à Thiès face au Sénégal (0-2) le 1er septembre alors que les autorités du pays accueillaient le trophée de la Coupe du monde à Lomé. Si on sait le Sénégal bien supérieur au Togo sur le moment, perdre contre la Namibie était inconcevable pour le public sportif. Malheureusement, les Éperviers tombent cette fois à Kégué et hypothèquent leurs chances de rêver du troisième tour des éliminatoires qui peut les conduire à Doha.
À quatre journées de la fin, les ambitions changent et sont revues au strict minimum. Désormais il faut limiter la casse et briser ce cycle infernal où sur deux éliminatoires, le Togo ne s’est pas imposé à la maison. Une première dans l’histoire du foot togolais ! La mission est simple : battre le Congo à Lomé lors de la 3e journée ce samedi 9 octobre et relancer l’opération reconquête du public sportif.
Si les ambitions du ministère des sports et de la fédération togolaise de football sont revues au minimum, le nouvel entraîneur ne sait jamais pris pour un héros qui viendra avec un bâton magique pour remettre les Éperviers sur la scène mondiale. En ce sens, le portugais a été clair dès sa présentation à la presse « je ne suis pas un magicien », avait-il tenu à rappeler, tout en réclamant du temps pour mettre en place un groupe.
Entre une qualification pour un Mondial déjà hypothéquée et la perspective de refondre le football togolais en vue de la CAN 2023, le choix est désormais évident pour les instances dirigeantes du football togolais.
