La deuxième journée du groupe E de la 35ᵉ Coupe d’Afrique des Nations, disputée dimanche 28 décembre 2025, a dissipé les doutes et révélé les dynamiques réelles de cette poule. Entre domination affirmée et renaissance inattendue, la soirée a redessiné les contours d’un groupe déjà passionnant.
Au stade Mohammed V de Casablanca, le Soudan a renoué avec la victoire, mettant fin à une longue traversée du désert sur la scène continentale. Face à une Guinée équatoriale organisée mais vulnérable, les Crocodiles du Nil ont imposé un pressing méthodique, patient, presque étouffant. Leur persévérance a fini par payer à la 74ᵉ minute, lorsqu’un coup de pied arrêté bien placé a provoqué un malheureux but contre son camp. Une réussite collective, sans éclat individuel, mais lourde de sens.
Plus tard, à Rabat, le choc au sommet a tenu toutes ses promesses. L’Algérie et le Burkina Faso se sont livré une bataille tactique et nerveuse, où chaque duel semblait décisif pour le classement. Dans ce match serré, les Fennecs ont fait valoir leur expérience. Dès la 23ᵉ minute, Riyad Mahrez, capitaine inspirant, a transformé un penalty avec un sang-froid déconcertant, inscrivant l’unique but d’une rencontre disputée jusqu’au bout.
Le Burkina Faso, fidèle à son image de combattant, n’a jamais baissé les bras. Les Étalons ont tout tenté, poussé, bousculé, mais se sont heurtés à une défense algérienne solide, lucide, imperméable aux assauts de dernière minute. Victoire 1-0 pour l’Algérie, sans panache mais d’une efficacité redoutable, synonyme de qualification anticipée pour les huitièmes de finale.
À l’issue de cette deuxième journée, l’Algérie domine seule le groupe avec six points, déjà assurée de finir en tête. Derrière, le Burkina Faso et le Soudan, à égalité, se préparent pour un dernier match sous haute tension, tandis que la Guinée équatoriale, au pied du mur, voit ses espoirs s’amenuiser.
Dans ce groupe E désormais plus clair, une chose est sûre : la suprématie algérienne ne fait plus débat, mais la lutte pour la deuxième place promet encore un dernier acte palpitant.
