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Le basket-ball sous sa formule 3 x 3 dont le Togo s’apprête à accueillir la CAN représente un véritable atout pour le développement de la discipline. Son impact serait beaucoup plus visible si la Fédération Nationale de Basketball Togo (FNB-Togo) met au premier plan les jeunes talents de l’ombre, analyse AJAVON Afiakou Deladem Robert, coach formateur de UBC.
Considéré comme un basketball de rue, le 3 x 3 possède désormais sa plateforme spéciale sous l’impulsion de la FIBA. Selon Robert AJAVON, que nous avons approché, cette reconnaissance du 3 x 3 est un véritable atout pour les talents cachés de l’underground, qui abondent dans les quartiers faute d’appartenir aux quelques rares clubs formateurs de Lomé.
“Au Togo et plus précisément à Lomé, nous avons depuis un certain temps vu apparaître cette forme de basket de rue dans nos différents quartiers. Discipline à laquelle beaucoup de jeunes s’adonnent. Ils sont la plupart des basketteurs formés sur le tas n’ayant pas eu accès aux rares clubs formateurs dont nous disposons”, explique Robert Afiaku AJAVON.
L’organisation d’un tel évènement par le Togo aurait été, pour ces jeunes, l’occasion d’avoir la chance de faire une grande compétition et de faire valoir leurs talents face à d’autres jeunes du continent, a fait savoir AJAVON. Mais au vue de ses ambitions, notamment décrocher une place sur le podium, la FNB-Togo a opté pour des joueurs et joueuses en pleine carrière dans la formule 5 x 5. Un choix qui n’est pas à 100 % validé par notre invité qui se pose des questions sur l’impact réel de cette organisation sur le basketball togolais. Et c’est l’occasion de débauchage des talents avérés dans le 5 x 5 vers celui de 3 x 3 ? Ou l’opportunité de révéler de nouveaux jeunes talents pratiquant le basketball de rue ?
Pour sa part, le Togo doit mieux penser la stratégie de promotion de cette nouvelle discipline afin qu’elle apporte cette ouverture vers le grand public des jeunes passionnés du basketball sans rentrer en concurrence avec le 5 x 5 qui demeure le basket d’élite.
