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Premier pays à renoncer à prendre part au tournoi de l’UFOA B au Togo, la Côte d’Ivoire n’avait pas évoqué les vraies raisons de son retrait inattendu. C’est chose faite maintenant.
Qualifiée également pour la Coupe d’Afrique des Nations de Beach Soccer, la Fédération Ivoirienne de Football, a fait de cette dernière compétition, une priorité au détriment du tournoi de l’UFOA. Le manque de moyens est avancé par la Fédération Ivoirienne de Football, pour ne pas prendre part à la compétition Zonale des juniors.
Une décision ivoirienne qui peut surprendre au vu de la politique du développement du football basée sur la compétitivité des équipes des jeunes pour assurer la relève et la performance de l’équipe A.
Du côté Béninois, s’agit il d’un problème d’enregistrement ou d’une peur du contrôle IRM ? C’est la question qui brûle les lèvres dans l’opinion.
Des désistements qui n’entament en rien la chaîne de l’organisation togolaise. Après la Côte d’Ivoire, remplacée par le Mali comme pays invité, c’est le Bénin qui a annoncé son retrait de la compétition. Dans un courier daté du 1er décembre, le secrétaire général de la Fédération Béninoise de Football, a informé l’UFOA de sa décision suite à des difficultés d’enregistrer les joueurs sur la plateforme indiquée.
Un retrait qui pourrait être lié à la circulaire de l’UFOA, publiée la veille, annonçant un contrôle IRM à l’arrivée des équipes prenant part à la compétition de Lomé. L’on se souvient du scandale qu’a connu la sélection des moins de dix sept ans du pays de Patrice Talon, au Niger lors des éliminatoires de la CAN U17 organisées toujours par l’UFOA.
En réponse aux Béninois, le secrétaire général de l’UFOA-B Akan Malan, a fait savoir que les béninois n’avaient pas à craindre un contrôle IRM, car ceci n’était qu’une mesure dissuasive pour d’éventuels fraudeurs. Une réaction de l’UFOA qui met le Benin dans une incertitude quant à sa participation au tournoi qui aura lieu du 06 au 16 décembre à Lomé.
