Une ambiance de fair-play et d’engagement a régné le 19 avril à Agbodrafo dans la commune Lacs 3 à l’occasion du festival intercommunal de sport et de sketch, organisé par l’association Femme Sport et Développement (FE.S.DEV). À l’issue d’une compétition mêlant volley-ball, badminton et expressions scéniques sur le développement social, les jeunes filles du CEG Zébévi ont triomphé, avec un total de 342 points.
Les jeunes filles ont de la valeur à tous égards mais aussi du talent au plan sportif. L’illustration parfaite est enregistrée ce 19 avril à Agbodrafo avec les filles du CEG de Zébévi. Âgées toutes de 12 à 15 ans, elles ont fait l’unanimité au plan comptable devancent de peu, le Lycée de Gbodjomé (339 points) et le Lycée d’Aného-ville (324 points); tandis que le Lycée Agbodrafo ferme la marche avec 297 points.
Ces résultats témoignent de l’intensité de la compétition, marquée par une implication active des jeunes participantes dans des épreuves sportives mais aussi éducatives, notamment à travers des sketchs mettant en lumière le rôle du sport dans le développement des filles.
Chaque équipe est repartie avec un trophée et une attestation de participation. La performance du CEG Zébévi a été saluée, mais c’est l’esprit d’initiative, de cohésion et de sensibilisation qui a véritablement marqué les esprits.
Un projet à impact social porté par FE.S.DEV
Le festival intercommunal s’inscrit dans le cadre du projet « Sport, levier de développement durable dans les communes au Togo », une initiative de FE.S.DEV soutenue par le Département de Vienne (France) et les Fédérations togolaises de volley-ball et de Badminton. En plus des compétitions, le projet englobe la formation des encadreurs, la distribution de matériel sportif et de protection de l’environnement, ainsi que des programmes d’initiation des jeunes filles au volley-ball et au badminton.
Une dimension environnementale novatrice a également été intégrée, avec des activités de recyclage de filets de pêche usagés en matériel sportif et des journées « Ma commune propre », renforçant l’éducation à l’écocitoyenneté.
Pour Atsou Anato, coordonnateur du projet, ce festival va au-delà du sport. « C’est une plateforme d’expression et de leadership féminin. Les filles ont compris les enjeux environnementaux et sociaux, et se sont pleinement appropriées les thématiques. C’est une grande satisfaction pour toute l’équipe. »
Présente lors de la phase finale du festival, Pécriaux Sybil, conseillère départementale déléguée aux relations internationales dans le canton de Lusignan (France), a salué la pertinence du projet : « Ce que nous avons vu ici est remarquable. L’appropriation des messages par les jeunes filles prouve que l’approche est efficace. Le sport devient ainsi un formidable levier d’émancipation et d’ouverture. »
