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La fédération togolaise d’escrime est en activité week-end. C’est à travers le championnat national, compétition phare de la saison. Les athlètes vont essayer d’accrocher des médailles et titres pour le compte de l’année finissante. Mais alors, à quoi renvoie réellement cette discipline ?
Sport de combat, l’escrime consiste à toucher un adversaire avec la pointe ou le tranchant (estoc et taille) d’une arme blanche sur les parties valables sans être touché. On utilise trois types d’armes : l’épée, le sabre et le fleuret. Ces trois armes sont “sexuées” : épée féminine et masculine, fleuret féminin et masculin et sabre féminin et masculin. Les épreuves sont individuelles ou par équipes. L’escrime reste l’une des disciplines sportives au Togo remportant le plus de médailles dans les compétitions internationales.
Et pour permettre à cette discipline de continuer son éclosion, et ce, malgré le manque de moyens, la fédération togolaise ne veut pas manquer son rendez-vous avec ses pratiquants. Ceci passe donc par l’organisation du championnat national.
En effet, les 27 et 28 octobre prochains, les escrimeurs togolais, vont rivaliser d’ardeur dans 5 différentes épreuves individuelles (épée masculine, fleuret masculin, fleuret féminin, sabre masculin et sabre féminin) pour dégager les champions nationaux. Les combats auront lieu sur l’esplanade du lycée de Tokoin de Lomé. Ils seront douze clubs à aligner des athlètes pour cette compétition.
Dans le but de continuer à hausser le niveau des escrimeurs, le bureau de Victor Laméga, président de la fédération a initié une séance de formation avec les entraîneurs des clubs. Le but étant de continuer le développement de l’escrime togolais par la création de nouvelles ligues et de nouveaux clubs sur l’étendue du territoire. Ce projet vise à donner plus de compétitions aux athlètes, mais aussi et surtout chez les jeunes, avenir de la discipline.
Le stage de perfectionnement des entraîneurs a réuni 25 stagiaires venus de tout le pays.
