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Les groupes C et D de la 32e édition de la Coupe d’Afrique des Nations entrent en compétition ce 23 juin 2019 avec des affiches alléchantes. Décryptage des rencontres.
Grandissime favoris de cette CAN et logé dans le groupe C, le Sénégal fort de sa génération dorée avance avec assurance dans une compétition qu’il n’a cependant jamais remporté. Pour une quatorzième participation, les Lions de la Teranga amenés par Aliou Cissé seront privés de leur star Sadio Mané suspendu pour cumul de carton lors des éliminatoires.
22e nation au classement FIFA, le Sénégal entame sa compétition face à la Tanzanie 131e nation au classement mondial, qui fait son retour dans la compétition après 39 ans.
Amenée par un ancien champion d’Afrique, Emmanuel Amunike, la Tanzanie peut compter sur des attaquants redoutables, tels que Mbwana Samatta (meilleur joueur africain évoluant sur le continent en 2015), qui a fini d’ailleurs meilleur buteur de la Jupiler league Belge cette saison.
La seconde rencontre du groupe prévue à 20 h GMT mettra aux prises, Algériens et Kényans. Vainqueurs de l’épreuve en 1990, les Fennecs pourchassent depuis lors, un nouveau sacre. Tout comme le Sénégal, ils déçoivent, ce malgré le talent des joueurs qui composent cette sélection.
Avec une technique au-dessus de la moyenne, un attaquant en confiance Bagdad Bounedjah, l’Algérie présente cependant une fébrilité mentale qui se symbolise par ses difficultés à évoluer loin de Blida. Situation qui peut bien profiter au Kenya de Sébastien Migné classé 105e nation.
Avec un bloc évoluant habituellement bas, le Kenya sera une équation difficile à résoudre pour l’Algérie. À l’image du milieu de Totthenam Victor Wanyama, le Kenya reste une équipe solide.
Le premier match du groupe D et de la journée prévu à 14 h 30, opposera le Maroc à la Namibie. Hervé Renard tentera de gagner une troisième Coupe d’Afrique avec les Lions de l’Atlas.
Avec son joueur majeur Hakim Ziyech qui a explosé avec l’Ajax Amsterdam, le Maroc peut compter sur les expérimentés Benatia en défense et Belhanda au milieu.
Du côté namibien, difficile de se prononcer sur une équipe restée discrète, qui n’a joué aucun match de préparation. Certainement une stratégie de l’entraîneur namibien Ricardo Manneti.
L’attaquant namibien de Highlands Park, Peter Shalulil, reste le joueur majeur de cette équipe des Warriors.
