RADIO DJENA EN DIRECT
Président de la Fédération Burkinabé de Football, le Colonel Sita Sangaré loue le travail de son collègue de la Fédération Togolaise de Football, Guy Kossi Akpovy. Invité de la plateforme panafricaine “Afrique Foot Média” regroupant des journalistes traitant de l’actualité du foot africain, le Colonel Sita Sangaré, en fin de mandat à la tête du football Burkinabé a passé en revue la gestion du football africain et celle togolaise.
Appelé à donner son point de vue sur la gestion faite par son frère d’arme le Colonel Guy Akpovy, Sita pense “qu’il faut lui reconnaître cet effort d’apporter de la stabilité au niveau du football togolais qui a été fort secoué ces dernières années”.
Reconduit le 25 janvier 2020 pour un deuxième mandat, le Colonel Akpovy compte poursuivre l’œuvre pour laquelle il s’est engagée. Mais en arrivant à la FTF en 2016, l’homme avait hérité d’une patate chaude, le football togolais était miné par de nombreuses crises. “J’ai vu la gestion d’Ameyi Gabriel qui n’a pas été du tout facile et Akpovy a apporté un peu de calme et le foot togolais est en progrès”, conclu celui là qui ne pourra plus briguer un troisième mandat à la tête du football burkinabé.
Si la gestion à l’extérieur du Colonel Akpovy est unanimement reconnue, comme ce fut le cas avec Alain Mouguengui du Gabon ou Djibrila Hima alias Pelé du Niger, il faut tout de même reconnaître que certains dossiers vu de l’intérieur ont tout de même fait tâche d’huile sur son premier mandat.
Il est en effet reproché au bureau d’Akpovy, sa communication désastreuse. Une approximation qui n’aura rien arrangé dans la gestion aux premières heures du premier mandat de l’ancien patron de la gendarmerie togolaise.
Le feuilleton Maranatha-Gbikinti d’il ya trois ans a été exacerbé par une sortie du premier responsable de la fédération. Au final, l’étau s’est resserré sur l’instance nationale qui a du opter pour un championnat d’apaisement loin des objectifs restructurels du football togolais.
Le manque de fermeté de ce bureau face à biens de situations agace parfois l’opinion. L’on peut évoquer un manque apparent d’emprise du comité exécutif sur la question des Éperviers et son sélectionneur français, Claude Le Roy ou encore l’incroyable absence sur les dossiers liés à la promotion ou au redressement des arbitres de Football. Le manque de lobbying auprès de l’État et des partenaires etc… Voilà quelques unes des taches noires de la fédération Togolaise de football sous l’ère Akpovy.
Certes le Togo essaye de redorer son image vis à vis de l’extérieur, mais l’heure n’est pas encore totalement aux compliments. Il y a toutefois des avancées notables telles la régularisation des championnats. D’où des raisons de continuer par croire en cette fédération que dirige le colonel Guy kossi Akpovy.
