UFOA-B football : un planning rigoureux et des talents en devenir
L’Union des Fédérations Ouest Africaines de Football, zone B (UFOA-B) a un regain de forme depuis un moment. Après le tournoi UFOA B des dames en Côte d’Ivoire, le tournoi UFOA B qualificatif pour la CAN U17, le tournoi des Nations l’Union au Ghana (tournoi ayant regroupé l’UFOA A et B), c’était le tour du Togo d’abriter le tournoi UFOA-B des U-20, qui a vu le sacre du Sénégal. En marge de la compétition, djenasport.info a eu un entretien avec le secrétaire général de l’UFOA B, Aka Malan.
Un regain de forme et l’organisation des activités au niveau de l’UFOA B, comment l’expliquez-vous ?
Cette abondance des activités de l’UFOA-B se justifie par les financements que nous percevons de la FIFA à travers le programme Forward, qui accompagne les activités des unions zonales en mettant l’accent sur les compétitions des jeunes et des dames.
Nous disposons également d’un partenaire commun entre l’UFOA A et B, qui met chaque deux ans un fond pour organiser de manière alternative entre les pays de l’UFOA A et B, le tournoi UFOA des Nations. Dans ce cadre, nous étions à Cape Coast au Ghana, et l’an prochain en septembre ça sera autour de Dakar d’abriter cette compétition.
Sur le tournoi UFOA-B des U20 à Lomé, des sept participants, six seront à la CAN de la catégorie au Niger ?
Ceci montre effectivement la vitalité de la zone au plan continental. Il s’agit d’une zone qui regorge de grandes équipes et de grands talents en devenir. Cette compétition que nous avons eue à Lomé est fait exprès pour preparer de bonnes manières nos équipes pour la CAN. L’objectif étant que l’une de nos équipes remporte le trophée.
Si on veut toujours grader notre niveau et améliorer nos équipes dans toutes les catégories, nous devons continuer d’organiser ces genres de tournoi. L’expérience s’acquiert à travers les compétitions.
La question de l’âge des joueurs reste problématique dans la Zone. Quand on regarde certains joueurs, clairement il dépasse à vue d’œil la vingtaine ?
À Niamey pour le tournoi des moins de 17 ans, souvenez-vous de la rigueur que nous avons eu (disqualification du Benin pour fraude sur l’âge des joueurs). Dans la catégorie des moins de 20 ans, c’est difficile de détecter l’âge des joueurs par l’IRM, car à partir de 18 ans, les os ont commencé par se former. À ce niveau, le seul document qui fait foi, reste les papiers d’identité délivrés par les autorités compétentes des pays. Nous ne pouvons faire aucun test médical pour déterminer l’âge exact des joueurs à partir de cet âge.
Il est vrai que c’est un problème réel, mais nous travaillons à éveiller les consciences que la fraude sur l’âge des joueurs ne profite à personne.
Il y a eu pour ce tournoi de Lomé des désistements de dernière minute (Côte d’Ivoire et Benin) qui ont mis l’organisation en difficulté… Que faut-il faire pour ne plus vivre ces situations ?
Ce qu’il faut ? Ce sont des sanctions. Il n’y a que les sanctions qui paient, les sanctions pécuniaires et surtout les suspensions. Les cas du Benin et de la Côte d’Ivoire seront examinés par le comité exécutif.