Tour cycliste du Togo 2019 : Quelle marge pour le pays hôte ?

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Huit pays d’Afrique et d’Europe sont lancés depuis le 10 avril pour le 28e Tour cycliste international du Togo. Objectif : décrocher le maillot jaune détenu par le Burkina Faso. Mais une question revient, quelle marge pour le pays hôte sur son propre tour face aux autres nations invitées que sont la RDC, le Niger, le Bénin, le Burkina Faso, la France, l’Allemagne et la Belgique ? Mieux, quelles sont les forces et faiblesses du Togo sur ce tour ?

Peu sont les atouts dont dispose le Togo sur ce 28e tour. L’illustration avec l’ambition modeste qu’affiche la fédération togolaise de cyclisme, notamment de gagner ne serait ce qu’une étape. Le seul point positif à souligner reste le retour de plusieurs anciens cyclistes écartés lors de la précédente édition pour mésentente avec la FTC. Entre autres, Assoumanou Hamza, le Champion en titre du Togo, Touliassi Dodji ou encore Dakou Edem sont bien présents sur le tour pour améliorer du moins la position du Togo au classement définitif.

Au-delà, la jeune garde suscite quelque curiosité. Nyanou Ayedjo, le vice-champion du Togo et Akpeko Bertrand (champion du Togo 2018) malgré, une première journée compliquée, n’ont pas encore dit leur dernier mot. Leur statut d’outsider pourrait d’être un atout pour le Togo.

Sans mise au vert, les chances d’une victoire d’étape sont reduites

Les faiblesses sont incommensurables quand il s’agit du sport togolais en général et en particulier parlant du vélo.

La première difficulté côté togolais reste le manque de matériels professionnels. Les cyclistes ne disposent pas de vélos dignes, ni de moyens financiers pour une préparation efficiente. Les douze coureurs engagés n’ont pas eu de mise au vert. Ce qui ne favorise pas la mise en place d’une stratégie de course.

Autre élément, l’absence de motivation financière et d’implication directe de l’État. En plus de ces difficultés, il faut souligner aussi l’absence de l’atout majeur du Togo : Akanga Raouf. L’ancien champion et espoir du cyclisme togolais, n’a toujours pas rejoint les rangs malgré la résolution de la crise entre la fédération et les coureurs.

Toutefois, l’événement n’est qu’à sa toute première étape. La 2e qui sera courue ce jeudi entre Langabou-Kara, longue de 112 km pourrait réserver des surprises. La météo sera aussi un atout pour les nationaux. Un climat qui pourrait ralentir l’ardeur des visiteurs au profit des coureurs togolais.

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