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Le feuilleton qui met en scène les clubs de D1 du Togo, Maranatha et Anges dans l’affaire Mamah Noureni devenu par changement d’identité Gado Mohamed, n’a toujours pas connu un dénouement définitif. Certes les Messagers de Fiokpo ont remporté la première bataille avec la décision de la commission de discipline qui a tranché en leur faveur. Mais le club du Haho a introduit le dossier en appel, auprès de la commission de recours de la FTF. Et comme souvent, tout le monde retient son souffle.
C’est devenu une routine dans les championnats nationaux du Togo. Chaque saison propose souvent un feuilleton qui vient écorner l’image des initiatives de la fédération. Pour cette fois, c’est l’affaire Maranatha-Anges qui défraie la chronique et empêche justement l’instance nationale de football de sortir le classement officiel de la saison de première division 2020-2021.
En effet, le grief porté par le club de Fiokpo contre son homologue du Haho a été jugé recevable par la commission de discipline de la fédération Togolaise de Football. Ce qui explique la décision en jugement favorable à Maranatha qui devrait bénéficier du gain du match retour du championnat contre Anges. La conséquence directe, reste le maintien du club du président Gabriel Ameyi en D1. Cependant, cette décision n’est qu’une bataille remportée par Maranatha étant donné que la guerre est encore en cours.
En effet, le relevé de décision de la commission de discipline fait mention d’une opportunité laissée aux deux parties ou à la partie non satisfaite de faire un recours dans un délai de dix jours qui suit la prise de décision première. Une aubaine que Anges compte bien exploiter pour recouvrir ses droits. Étant donné que le club du Haho se dit n’avoir enfreint à aucune disposition dans le dossier Mamah Noureni devenu Gado Mohamed par changement d’identité.
Il s’agi, de se remettre entre les mains de la commission de recours qui reste la dernière instance juridictionnelle du football au Togo. Ce qui voudrait dire que, ni Maranatha, ni Anges ne sont véritablement sûrs de leur destin, vu que les commissions de la FTF nous ont plusieurs fois habitués aux revirements spectaculaires des décisions. Pas plus de deux saisons, le Comité Exécutif de la FTF a été amené à révoquer certains membres de la commission de recours dans l’affaire Agouwa-Unisport. Le bureau du Colonel Akpovy avait pris, dit-il, ses responsabilités devant une forfaitaire manifeste contre l’une des deux parties. Aujourd’hui, c’est la commission de recours que dirige le juge Assogbavi Espoir qui a rendez-vous avec l’histoire.
En effet, les nouvelles dispositions statutaires ont renforcé le pouvoir des commissions juridictionnelles qui sont désormais protégées. Autrement dit, la commission de recours peut en toute indépendance confirmer ou infirmer la décision de la commission de discipline sans être inquiétée au plan national. Ce qui remet sur scène la responsabilité et bien entendu le degré de moralité que devraient avoir les membres de cette commission de recours. Elle a entre ses mains, le destin de deux clubs, mieux, de deux localités.
