Togo/bilan JO : entre déception et enseignements, quel pari pour Paris 2024 ?

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Les Jeux Olympiques de 2020 appartiennent à l’histoire depuis le 08 août 2021. Désormais, les regards sont tournés vers Paris 2024 pour les athlètes médaillés tout comme ceux qui ont raté leur aventure nippone. C’est le cas du Togo dont la délégation rentrée au bercail, est en instance de bilan.

Organisés dans des conditions particulières, les Jeux Olympiques de Tokyo ont été tout de même des moments de fortes émotions. Si au classement général par pays, les États-Unis finissent en tête avec 39 médailles en or, suivis de la Chine 38, ou si le Kenya finit en tête au plan africain avec 4 médailles en or, le Togo ne peut se réjouir de sa participation.

Claire Ayivon

Sur quatre athlètes engagés, aucun n’aura impressionné de par sa performance. Seul athlète togolais qualifié avec les minima et porte drapeau togolais, Claire Ayivon en aviron a fini la compétition à la 31e place au classement général sur 32 athlètes engagés avec un chrono de 8 min 44sec 42 en finale F du skiff féminin. Au-delà de son classement décevant, la frustration vient du fait que l’athlète n’a pu approcher son chrono personnel d’avant les JO. Vu que l’objectif était justement l’amélioration de sa performance réalisée surtout lors des qualifications.

Déjà présent aux JO de 2016, Fabrice Dabla garde un goût amer de son olympiade. Après une qualification lors du tour préliminaire, le sprinter togolais est tombé des nues lors de la 6e série deux 1er tour.

Auteur d’un faux départ au lancé de la course sur 100m, Dabla a écopé d’un rouge direct, synonyme de disqualification. Seule petite consolation, son chrono de 10s 57 à sa première course. La 449e place mondiale du togolais avant ces Jeux, montrant tout le chemin qui reste à faire pour le sprint togolais. À 28 ans, Fabrice Dabla aura pour prochain premier défi, la réalisation des minima pour Paris 2024 après ses deux premiers jeux (Rio et Tokyo) obtenus grâce aux places d’universalité.

Un seul match et une élimination, c’est ce qu’il faudra retenir de Fanny Kokou Dodji pour son aventure japonaise. Le pongiste togolais a été éliminé lors du premier tour en s’inclinant 4 sets à 0 devant le Croate Andrej Gacina. Le double médaillé de bronze des championnats africains doit rapidement oublier ses JO et se remettre au travail s’il ambitionne rebondir dans trois ans dans l’hexagone.

Fanny Dodji

Pour sa première olympiade, Otogbe Mawupemon au 50m nage libre a remporté la 3e série avec un chrono de 25s 68. Un temps qui ne sera malheureusement pas synonyme de qualification pour les demi-finales. Une déception de plus vu que les meilleurs chronos en natation tournent autour de 20, 21 ou 22 secondes sur cette épreuve.

Au sortir de ces Jeux Olympiques, la déception est manifeste chez beaucoup d’observateurs du sport togolais. Alors que plusieurs nations africaines se préparent désormais pour optimiser les chances des médailles, le Togo donne toujours l’impression d’être le plus fidèle de l’acceptation de la célèbre formule ou conception à la Pierre De Coubertin: “l’essentiel c’est d’y participer”.

La délégation est déjà au pays et l’opinion attend toujours une sortie officielle du ministère des sports et du CNO-TOGO pour un bilan. L’idée est d’orienter déjà les idées vers Paris 2024 en partant des ratés constatés dans la participation à Tokyo.

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