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Classés, troisième aux championnats d’Afrique 2018, les pongistes togolais se lancent les 24 et 25 novembre aux masters de Kinshasa. Deux athlètes, une fille senior et un garçon junior auront la lourde tâche de confirmer la bonne forme de la discipline au Togo.
Plusieurs fois championne du Togo, Elizabeth Amegee, âgée de la trentaine va concourir sur le tableau féminin avec “l’ambition de revenir au pays avec une coupe ou au pire des cas, une médaille”. Consciente que la tâche ne sera pas tout de même aisée, mais “relativement abordable en l’absence des gros que sont le Nigeria et l’Égypte“, la gauchère, championne du Togo reste quand même modeste.
Vu le temps relativement court pour la préparation, le coach Anoumou Akouesson a mis les bouchées double pour mettre ses joueurs en forme, surtout Elizabeth, elle qui sortait d’une période de convalescence. Le rythme des entraînements était de “quatre séances minimum par semaine”, a en croire le coach. Une remise à niveau qui redonne confiance à l’entraîneur quant à la forme de ses athlètes.
Fort de la réalisation de plusieurs stages de formation des entraîneurs et des divers camps d’entraînement, Vaast Edah, président de la Fédération ambitionne un meilleur lendemain pour le tennis de table togolais. Un avenir qui passe par la promotion des jeunes. Ce qui justifie la présence du jeune Désiré Akakpo (17 ans) aux Masters de Kinshasa. “Pour ces tournois reconnus internationalement, mais qui ne donnent pas des points au classement, nous préférons donner la chance aux jeunes de faire leurs armes et se familiariser avec les compétitions internationales. En plus, le choix de Désiré n’est pas fortuit. Au tournoi des grands-maîtres (compétition mensuelle qu’organise la fédération togolaise), il avait disputé les demi-finales”, explique le président.
Elizabeth Amegee et Désiré Akakpo, feront face à des pongistes venus du pays hôte, de la RD Congo, du Congo Brazzaville, du Cameroun et de l’Angola.
