Taux de testostérone : après Semenya, une Kényane attaque l’IAAF

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Maximila Imali, détentrice des records nationaux du 100 m et du 400 m au Kenya attaque la nouvelle règle de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF) concernant les athlètes féminins produisant naturellement beaucoup de testostérone. La Kényane estime que la mesure est “discriminatoire”.

Pour Maximila Imali, 23 ans la nouvelle réglementation de l’IAAF sur l’hyperandrogénisme vise à  “faire tomber les athlètes africaines”. L’Association médicale mondiale (AMM) qui a mis en garde contre les conséquences éthiques du nouveau règlement, a demandé aux médecins aux médecins de ne pas l’appliquer.

“Ces dernières n’ont pas choisi de naître comme elles sont sur le plan androgénique. Où est l’équité dans tout cela alors que d’autres disciplines sportives admettent des athlètes hyper androgéniques comme nous ?”, s’interroge Imali dans le quotidien kényan “The Daily Nation”.

L’IAAF oblige certaines athlètes, à partir du mercredi 8 mai 2019, à prendre des médicaments pour limiter leur niveau de testostérone.

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