Samuel Eto’o et El-Hadji Diouf analysent le retard du foot africain

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Samuel Eto’o et El-Hadji Diouf ont analysé le niveau du football africain. Il s’agit de deux fortes gueules, deux enfants terribles du foot qui n’ont pas leurs langues dans la poche, et partagent le même constat quant au retard du football africain.

Réunis au pays de la Terranga en marge de l’Aiteo CAF Awards, les deux anciens ballons d’or africain ont lancé un cri en faveur d’une meilleure organisation du football sur le continent africain.

Une discipline dont les premiers maux restent l’amateurisme, la corruption. Des maux qui ne permettent pas au foot africain de s’imposer sur le plan mondial.

Aucune équipe africaine n’a su sortir des phases de groupe de la Coupe du monde 2018…

“On ne croit pas assez en nous”, estime Samuel Eto’o. Les maux sont nombreux. “Il y a beaucoup de corruption en Afrique. L’argent donné par la Confédération africaine de football (CAF) et par la FIFA doit être dépensé pour les infrastructures et pour ceux qui font le spectacle”, lance l’ex-attaquant de Barcelone.

Quart de finaliste de la Coupe du monde 2002 avec le Sénégal, El-Hadji Diouf, pense que “l’Afrique manque de caractère et d’organisation”. Des problèmes qui font que les clubs africains restent à un niveau inférieur à celui auquel ils peuvent prétendre. “Il est anormal que les clubs africains ne peuvent pas titiller des clubs comme le Real Madrid ou le Bayern Munich”. La situation n’encourage pas les joueurs africains à évoluer sur le continent, “ils auraient aimé terminer leur carrière au Sénégal s’il y avait eu les bonnes infrastructures”.

La jalousie,un autre facteur…

La jalousie, c’est le mal profond qui tue les principaux acteurs, notamment les joueurs. “On ne valorise pas assez nos meilleurs talents. Les jalousies font du mal au foot continental”, a affirmé Diouf, avant de parler du cas Sadio Mané en ces termes : « Ses coéquipiers, acceptent-ils qu’il soit le leader ? Quand il y en a un, il faut arrêter les critiques, tout le monde doit suivre”.

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