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Logées dans le groupe A en compagnie du Ghana pays hôte, du Cameroun et de l’Algérie, les Aigles dames du Mali sont à Kabala pour la mise au vert en vue de faire mieux que lors des éditions antérieures. La concentration, le dynamise et la motivation sont, les éléments clés de cette phase de préparation selon le sélectionneur afin de faire un bon résultat.
Et c’est sans panique que les Maliennes s’apprêtent à affronter leurs adversaires pour franchir le premier tour que le pays n’a jamais atteint après 6 participations. Voilà pourquoi cette édition sonne comme une révolte.
En stage bloqué au centre d’entraînement pour sportifs d’élite, Ousmane Traoré de Kabala, depuis quelques jours, les joueuses sont conscientes du défi qui les attend. Les protégées de Saloum Mohamed Houssein devront batailler dur pour se sortir de ce groupe que d’aucuns considèrent comme groupe de la mort de cette 13e édition. Au nombre de 29 joueuses parmi lesquelles l’on compte, 6 expatriés à savoir : les attaquantes Djeneba Baradji, Sebe Coulibaly arrivent ce mercredi après Aissatou Diadhiou défenseuse, Yakare Niakate, Aminata Doucouré et Kani Konte au rond central arrivent le mardi.
Si le sélectionneur national se montre optimiste et serein avant le jour-j. Par contre les joueuses qui ont validé leur ticket de qualification depuis le 10 juin dernier face aux Ivoiriennes 2-2 au match aller et 0 – 0 au retour n’ont pas encore reçu jusqu’à présent leurs primes de qualification. Mais en attendant ces primes, la présidente du comité de normalisation (Conor) lors de sa visite ce mercredi 7 novembre à Kabala pour s’acquérir des conditions des joueuses et le staff, leur ont remis une somme d’un million de Francs CFA. Une promesse qu’elle avait faite bien avant la qualification pour la phase finale.
À signaler que le départ de la sélection nationale pour le Ghana est prévu le 14 novembre, soit trois jours avant le premier match contre le Cameroun à Accra.
Lika Guindoss
