Foot/Togo : Semassi de Sokodé au bord du gouffre

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Grenier du football togolais avec son célèbre club Semassi, la ville de Sokodé s’avance dangereusement vers une absence en première division de ses clubs. Une lente descente aux enfers des “Semon” qui, à deux journées de la fin du championnat de D1 sont premiers non-relégables. Semassi baigne dans les eaux troubles.

Il est impossible de parler du football togolais sans faire référence à la ville de Sokodé dont la population est un inconditionnel de football. Après avoir réussi à placer trois de ses clubs en première division dans le même championnat, la ville de Sokodé risque de se retrouver sans représentant dans l’élite togolaise. Et pourtant, il s’agit de la localité pouvant faire le plein du stade municipal de Sokodé quand son club phare, Semassi joue.

10 titres de champion du Togo, le dernier date de la saison 2013-2014, c’est le palmarès des “Semons”. Un record. Aucun club togolais n’a mieux fait jusque-là. À deux journées de la fin du championnat, exercice 2018-2019, Semassi se retrouve dans des eaux troubles. 24 matchs, 8 victoires, 12 défaites, et 4 nuls.

La relégation n’est pas loin

Scénario impensable pour les Guerriers de Tchaoudjo en début de saison. Une mauvaise passe, qui puise ses racines dans l’impréparation, mais aussi dans l’instabilité au sein du staff technique.

Trois, c’est le nombre d’entraîneurs qu’a connu le club cher à Foli-Bazi Katari, actuel ministre Togolais des sports. Entre les passages de Koura Bodi hamdan, Fofana Aboubacar Diouf et Abraw Samer, les Rouges de Sokodé sont restés dans l’incertitude. Aucun de ses entraîneurs n’a su apporter un déclic à cette équipe, qui fait de la peine à la voir jouer.

Club de grands joueurs dans l’histoire du championnat national togolais, Semassi est aujourd’hui incapable de fournir des joueurs de référence à la D1, ainsi qu’à l’équipe nationale. La démotivation, le manque de rigueur, les sautes d’humeur des joueurs souvent grévistes sont désormais le quotidien de Semassi, la base du légendaire Issa Sakibou.

Semassi a une chance !

Les Guerriers de Tchaoudjo ont encore leur destin entre leurs mains.

La lutte pour le maintien en cette fin de saison est encore possible. Deux matches à jouer contre les Anges et l’As OTR pour éviter le chagrin au peuple Tem. Une victoire sur les deux rencontres suffirait pour sauver ce qui peut l’être encore.

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