Éperviers du Togo : Claude Le Roy, la fin d’une époque

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Les Éperviers du Togo ne connaîtront pas la joie d’une 10e qualification à la CAN de football en 2019, tout comme leur entraîneur, Claude Marie-François Le Roy.

La défaite en terre béninoise du Togo lors de l’ultime journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des nations, reste un échec pour cet entraîneur vainqueur de la compétition en 1988 avec le Cameroun et qui était par la même occasion en quête d’une 10e qualification. Arrivé au Togo en avril 2016 alors que la sélection était toujours en course pour se qualifier à la CAN 2017, Claude Le Roy avait pour mission de construire une équipe compétitive qu’il devait qualifier pour la CAN 2019. Une CAN que ni lui ni le peuple togolais n’obtiendra pas.

“Le résultat est sévère pour nous”, a analysé le sorcier blanc à la fin de la rencontre. En quel sens le résultat peut être sévère pour son équipe ?

En prenant que deux points sur 9 possibles à domicile, les Togolais n’ont pas mis les chances de leurs côtés, comme le cas de leurs adversaires : 9 points pour le Benin, 7 pour l’Algérie et 4 pour la Gambie. Claude Le Roy ne peut que s’en prendre à lui-même pour ce résultat. La première dans l’histoire du football togolais de n’avoir réussi à remporter aucune rencontre à domicile dans les éliminatoires.

Une élimination de la CAN signifie “la fin logique de mon aventure ici”, déclarait le sélectionneur au soir de la lourde défaite contre l’Algérie lors de la cinquième journée. Désormais, la musique a changé. “Il n’y aucun soucis par rapport à mon avenir personnel(…) je dis merci aux joueurs pour ces trois années avec eux. Je ne sais pas ce que nous réserve l’avenir(…) quant à moi, je vais prendre des vacances”, a dit le technicien français à la presse togolaise en restant évasif sur son avenir.

Claude Le Roy ne regrette pas ses choix…

“S’il fallait rejouer ce match, je mettrais de nouveau cet, onze, parce que je voulais de la Jeunesse, de la vitesse à partir de derrière”, analysait le sélectionneur alors que pendant les 45 premières minutes, son équipe ne montrait aucune agressivité, jouait à pas de sénateurs. En se privant d’un Laba FoDoh en début du match, Claude Le Roy, s’est lui-même pénalisé et a plongé les milliers de supporters togolais ayant fait le déplacement pour encourager leur équipe nationale.

Un déplacement à haut risque tant l’organisation béninoise était nulle et l’ambiance dans les tribunes délétères. Désormais, ces supporters se demandent quel sera l’avenir de leur sélection nationale.

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