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Deux, comme le nombre d’années où les Éperviers togolais n’ont plus connu la joie d’une victoire en match officiel. La dernière victoire en match officiel remonte au 04 septembre 2016, soit deux ans, un mois et quatre jours et c’était face à Djibouti, lors des éliminatoires de la CAN 2017.
Très mal embarqués dans les éliminatoires de la CAN Total, Cameroun 2019, avec un point au compteur après deux journées, Claude Leroy et sa troupe ont le feu aux fesses et se doivent de remporter des points dans la double confrontation contre la Gambie.
Ainsi, supporters et journalistes n’en demandent pas moins. « Il s’agit déjà d’un match très capital pour le Togo dans ce groupe. Après la défaite à Blida lors de la première journée et le nul face au Benin à Lomé lors de la deuxième journée, la pression est sur les éperviers s’ils veulent voir le Cameroun en 2019. Les joueurs présents ont une bonne préparation, et ils sont conscients de la situation dans laquelle le Togo se trouve. Un résultat autre que la victoire serait dommageable pour le Togo. La Gambie, n’est pas en principe, un adversaire si redoutable, même si à sa tête se trouve un certain Tom Saintfiet, ancien sélectionneur du Togo. C’est vrai que Tom sera revanchard contre le Togo, vu la manière dont il a quitté la tête des Éperviers. La sélection nationale du Togo a quand même des joueurs de qualité pour vaincre les Gambiens. Mais la problématique du coach, Claude Leroy reste encore d’actualité. Depuis qu’il est au Togo, il faut reconnaître que ça ne marche pas. J’espère qu’il saura répondre aux défis tactiques, surtout en nous sortant un 11 de guerriers. Je le dis, et je le répète, le Togo doit impérativement remporter ce match », estime Franck Defly, journaliste sportif togolais.
Latif Yorouma, journaliste sportif également, pour sa part attire l’attention à ne pas se mettre une pression au point de passer à coté de ce match qui sera «un match très compliqué pour le Togo qui est déjà dos au mur. Et quand vous êtes dans cette situation vous voulez toujours rebondir. Et pour réussir, on veut se donner au double ou au triple, et parfois ça passe ou ça casse. Le plus important est de pouvoir gérer cette pression. Et pour le Togo, il faut que ça passe », avant de mettre en garde la défense togolaise sur l’efficacité des Gambiens dans les contres attaques « Dans ce match, il va falloir faire très attention à ne pas laisser l’espace dans le dos de la défense aux Gambiens qui sont fort sur les contre. Ce match est un challenge dans un autre. C’est-à-dire un match entre le Togo et la gambie d’une part et de l’autre un match entre le Togo et Tom Saintfiet. Somme toutes ca sera compliqué pour le Togo, mais l’aspect motivant, le Togo est à domicile et se doit de s’imposer ».
Romuald, supporter des éperviers estime qu’avec le retard d’Adebayor Sheyi au campement « il ne doit pas être aligné auquel cas, les éperviers perdront le match. Hors de la victoire est une obligation pour désamorcer le désamour entre les éperviers et le public togolais ». Et à Olivier d’embrayer, « avec ou sans Adébayor, les éperviers gagneront ».
De retour au Togo, après son limogeage en 2016, puis remplacé par Claude Leroy, Tom Saintfiet évite le mot revanche « Je n’ai pas de sentiment de revanche aujourd’hui, même si la façon de me faire partir n’a pas été normale, ce n’est pas fair-play. Bien évidemment, je veux gagner le match du vendredi face au Togo, tout comme je voudrais gagner face aux autres pays. J’ai gardé de très bonnes relations avec plusieurs joueurs de cette équipe et donc il n’y aura pas d’agressivité et de revanche. »
Voulant certainement boucler la boucle là où tout avait commencé pour lui, le sorcier blanc, Claude Leroy à impérativement besoin de gagner ce match pour rester en vie dans ce groupe et surtout ne pas accroître le fossé déjà abyssal entre lui et les supporters des éperviers du Togo.
Coup d’envoi de la rencontre ce vendredi 12 octobre 2018, à 16 heures GMT au stade municipal de Lomé.
