Can féminine 2018/demi-finales : une qualification pour le mondial en vue

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Retour de la plus prestigieuse des compétitions féminines sur le continent berceau de l’humanité. La CAN féminine qui se tient au Ghana, est à la phase des demies ce mardi 27 novembre.

Une phase où l’objectif visé par les quatre équipes encore en lice est une qualification pour le prochain mondial en France en 2019. Trois qualifiés, c’est le quota de l’Afrique. Les vainqueurs des deux matches des demi-finales valideront leur billet pour le mondial.

Et cette lutte s’ouvre avec un duel de voisin et le remake de la finale des des deux précédentes éditions. Les Super flacons du Nigeria seront face aux lionnes indomptables du Cameroun. Une occasion pour les camerounaises de prendre leur revanche dans ce qui est une finale avant la lettre à en croire Joseph N’doko sélectionneur du Cameroun, “Le match contre le Nigéria est la finale avant la finale en raison de la rivalité entre les deux pays, notamment au niveau du football féminin. En tant qu’équipe, nous n’avons plus qu’une chose en tête, gagner et nous qualifier pour la finale. Pour toute l’équipe, il s’agit d’effacer l’affront de 2016. Les Nigérianes après leur défaite initiale ont marqué dix buts. Oui, les spectateurs sont prévenus, ce sera un gros choc, une confrontation qui pourrait bien grandir le football féminin africain”.

Thomas Dennerby, entraîneur du Nigeria a hâte d’en découdre avec le Cameroun. “En tant qu’entraîneur je ne peux qu’être impatient de retrouver le Cameroun sur notre chemin. Chacun connaît la rivalité qui oppose nos deux pays sur un terrain et ces retrouvailles seront une grande lutte. Il ne peut pas en être autrement, qualité des deux équipes oblige”. déclare t-il.

Opposé en seconde demi-finale à Cape Coast au Mali, les Sud africaines seront à l’image de leur entraîneur Désirée Ellis, “nous n’avons pas totalisé le maximum de points mais nous avons obtenu le résultat souhaité. En clair cela signifie que nous devons encore progresser si nous voulons franchir le cap Mali. Si cette équipe est là, c’est qu’elle a de la qualité et, en conséquence, il faut la respecter comme nous le faisons toujours de quelque adversaire que ce soit. Ils ont sorti le pays organisateur et rien que cela mérite méfiance de notre part. Lorsque nous avons surpris le Nigeria lors de la première journée chaque joueuse a réalisé une partition complète, un vrai sans-faute collectif. C’est ce genre de performance qu’il va nous falloir renouveler contre les Maliennes”.

“Rigueur et sang-froid, ce sont les consignes que j’ai passées à mes joueuses. Elles sont heureuses de s’être qualifiées pour les demi-finales mais si elles ne terminent pas à l’une des trois premières places, elles n’iront pas à la Coupe du monde, en France, au mois de juin. Or c’est notre priorité. Chaque entraîneur a pour désir d’emmener son équipe le plus loin possible. Il faut répéter chaque jour aux joueuses, vous pouvez le faire, vous pouvez le faire”, analyse pour sa part Mohamed Saloum Hussein, du Mali.

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