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Le Nigeria est irrésistible dans le football féminin africain. Opposées à l’Afrique du Sud dans la finale de la CAN féminine 2018 au Ghana, les filles de Thomas Dennerby ont conservé leur titre pour la troisième fois consécutive.
Défaits en début de compétition par les Banyana Banyana de l’Afrique du Sud, les Super Falcons ont su ne pas perdre le match le plus important de cette compétition, la finale. La défaite en finale n’a donc pas entaché la détermination du coach Ellis Desiree, qui est très fier de la performance de ses joueuses. “Elles ont réalisé une performance énorme. Et les tirs aux buts sont une épreuve de chance. La nation sud-africaine peut être fier de son équipe après cette compétition”, a lâché l’entraîneur de la Nation Arc-en-ciel.
Habituées à remporter la CAN féminine, les Nigérianes savourent un trophée de plus, mais avec la ferme ambition de ne pas faire, figuration au mondial 2019 en France. Les Super Falcons reconnaissent que leur suprématie sur le continent doit leur permettre de mieux défendre le continent à cette compétition.
Une suprématie nigériane qui se prononce de plus en plus, grâce aux moyens que met la Fédération à la disposition du foot féminin…
Disposant d’une ligue de football féminin, le Nigeria est l’un des rares États africains à maintenir un niveau de compétitivité de ses clubs. Au vu de ses ambitions, le Nigeria a débauché un expatrié, suédois pour prendre la destinée de son équipe nationale féminine.
Avec ce sacre, le règne nigérian est plus que jamais sur le football africain féminin. En treize éditions de la Coupe d’Afrique des nations, les Super Falcons l’ont emporté à onze reprises (1991, 1995, 1998, 2000, 2002, 2004, 2006, 2010, 2014, 2016 et 2018). En 2008, les Nigérianes finirent à la troisième place et seul en 2012 qu’elles furent hors du podium.
Francisca Ordega, attaquante du Nigeria, a reçu le titre de meilleure joueuse de la finale. Thembi Kgatlana, attaquante de l’Afrique du Sud, a fini meilleure joueuse.
Le Nigeria qui a par contre une équipe en fin de cycle va devoir se remettre à l’affût des jeunes espoirs pour maintenir la flamme de cette sélection, bourreau des autres nations. Les Super Falcons ont également un autre travail à faire avant le Mondial, l’attaque. Une attaque nigériane qui n’a inscrit aucun but lors des demi-finales et finale de la CAN 2018. Un déficit qui n’est pas à l’avantage des filles du pays de Muhammadu Buhari.
Rendez-vous dans deux ans au Congo Brazzaville, en espérant l’éclosion d’autres nations pouvant rendre la vie difficile aux nigérianes.
