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La CAN, 2019 est à son quatrième jour de compétition avec l’entrée en lice du groupe E et le dernier match du groupe D. Tour d’horizon des matchs de la journée du 24 juin.
Anciens champions d’Afrique, Ivoiriens et sud-africains s’affrontent à 14 h 30 GMT avec comme objectif rester au contact du Maroc (vainqueur de la Namibie 1 – 0) en tête du groupe D.
Champions en 2015, les Ivoiriens présentent une équipe homogène avec des attaquants redoutables à l’instar de Nicolas Pepe, Jonathan Kodjia, Max Alain Gradel. Toutefois, les éléphants ont une défense fébrile où ne figure même pas Eric Bailly, patron de cette défense lors du sacre il y a quatre ans.
62e nation FIFA, sous sa direction, Ibrahim Kamara a reconstruit d’une main de maître son équipe, avec une seule défaite enregistrée depuis son arrivée en novembre 2017. Un bon signe pour peut-être oublier l’élimination au premier tour en 2017. Mais il faut déjà s’imposer face à la sélection sud-africaine 72e mondiale.
Vainqueurs en 1996 et finalistes en 1998, les Bafana-Bafana n’ont fait qu’étaler depuis, leur inconstance sur le continent. Une équipe capable de surprendre tant agréablement que désagréablement.
Grâce à des joueurs comme Percy Tau ou Lebo Mothiba, la nation arc-en-ciel dispose d’un duo d’attaquants aux projections offensives assassines. La défense ivoirienne devra surveiller ce duo de près. Seul bémol, le poste de gardien en l’absence de Khune.
Le groupe D, offrira à 17h GMT, l’opposition Tunisie vs Angola.
Les Aigles du Carthage, 25e au classement FIFA seront conduits par Alain Giresse, eux qui ont connu plusieurs entraîneurs lors des éliminatoires.
Avec quatorze participations de suite à une CAN, la Tunisie présente une attaque de feu où on retrouve Youssef Msakni, Wabi Kahzri, Naim Sliti ou encore Anice Badri. Si elle fait peur en attaque, la fébrilité mentale et défensive reste son handicap. Et l’Angola doit pouvoir en profiter.
Les Palancas Negras signent un retour dans la compétition après six ans d’absence. Le Serbe Srdjan Vasilljevic reconstruit peu à peu cette équipe autour de Bastos, solide défenseur de la Lazio de Rome.
Le dernier match verra le jeune poucet mauritanien affronter le Mali qui était menacé d’exclusion par la FIFA en raison des multiples crises qui secouent la Fédération malienne.
Une crise qui contraste avec les résultats au niveau du foot des jeunes. Et justement, ce sont ces jeunes joueurs qui prennent le pouvoir chez les Aigles, ce qui fait de cette sélection l’une des plus jeunes du tournoi, avec la génération Djenepo, Koita, Samassekou, Haidara.
Ce qui permet à cette équipe d’être en progrès avec une armada offensive jeune mêlée à l’expérience de Moussa Marega. Djigui Diarra, habituel gardien, mais en manque de compétition, reste l’interrogation. L’expérience de Magassouba, l’entraîneur devait être un atout pour permettre à cette jeunesse de garder la tête sur les épaules, pour entamer de belles manières face à la Mauritanie.
Les Mourabitounes seront à leur première expérience en phase finale de CAN. Le fruit de la stabilité du staff technique avec Corentin Martins, qui a su mettre en place un collectif huilé, de quoi embêter le Mali.
L’insouciance, l’inexpérience et la jeunesse de cette équipe symbolisée par El Haven El Veid joueur de Valladolid, peuvent cependant leur jouer des tours.
