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L’Afrique va vibrer du 21 juin au 19 juillet 2019 au rythme du football avec la Coupe d’Afrique des Nations en Egypte. Après le tirage au sort effectué le 12 avril, chaque nation, va, devoir affûté ses armes en tenant compte de l’adversaire en face.
Présent à Gizeh en face des pyramides, des sélectionneurs ont bien lâché des analyses sur leur groupe ainsi que sur la compétition. Bourreaux de Claude Leroy, Michel Dussuyer, entraîneur du Bénin, sait “qu’il y aura de grandes équipes dans sa poule”. Et il est bien servi avec le Ghana et le Cameroun dans le groupe F. La Guinée-Bissau, 3e nation que le Bénin doit affronter, est en pleine progression. “C’est une poule difficile” a lâché le français. Champion en titre, le Cameroun “se trouve dans un groupe convenable avec le Ghana comme grande nation. Mais il ne faut pas négliger le Benin et la Guinée-Bissau, mais je préfère rester prudent” analyse pour sa part Seidou Mbombo N’joya, président de la Fédération Camerounaise de Football.
Djamel Belmadi, sélectionneur des Algériens, trouve qu’il s’agit “d’un tirage équilibré, avec les Sénégalais comme favori de la compétition, mais il faut étudier et prendre au sérieux le Kenya et la Tanzanie”, a t-il déclaré.
Double vainqueur de la CAN et aujourd’hui du côté du Maroc, le français Hervé Renard retrouvera son ancienne équipe, la Côte d’Ivoire, une formation qu’il connaît pour leur avoir aussi barré la route lors des éliminatoires de la Coupe du Monde 2018. L’entraîneur du Maroc se “méfie énormément de l’Afrique du Sud avec de jeunes éléments”, et s’attend à une solide adversité face aux Namibiens.
La République démocratique du Congo qui s’est qualifiée à la dernière journée derrière le Zimbabwe, devra retrouver son bourreau des éliminatoires et affronter l’ogre égyptien, pays organisateur. “Si l’Égypte est l’ogre, on est le petit poucet. Et le petit poucet est malin”, analyse Florent Ibengue pour qui l’Ouganda dans ce groupe A reste l’inconnu. Du côté des crânes de l’Ouganda et de son coach De Sabre Sébastien, on compte sur la “génération montante”.
“Madagascar ou Burundi viennent pour la première et évoluent avec enthousiasme et je ne crois pas que ce soit un avantage de jouer contre deux novices. Faudra pas les sous estimer et il faut les prendre au sérieux”, a fait savoir Gernot Rohr, entraîneur du Nigeria.
Pour une première CAN à 24 les téléspectateurs, spectateurs et médias ne pouvaient pas en demander mieux. Le rendez-vous est pris pour le 21 juin, pour le premier match entre l’Egypte et le Zimbabwe.
