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Les rideaux sont tombés ce 8 juillet 2023 sur les championnats de la Région II de la Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA). Deux jours de compétitions qui ont abouti à de belles performances sportives, et surtout à l’établissement d’un record chez les athlètes togolais.
Le Togo sort des championnats de la Région II de la Confédération Africaine d’Athlétisme (CAA) ténus du 7 au 8 juillet à Lomé avec un bilan satisfaisant. Le pays hôte, quitte la compétition avec une vingtaine de médailles engrangées dans plusieurs épreuves à l’instar de l’or au triple saut, au saut en hauteur et au lancer de poids.
En effet, le Togo totalise 21 médailles dont 4 en or, 10 en argent et 7 en bronze, et se hisse à la troisième place derrière le Burkina Faso (2e) et Ghana (1er) qui repart avec 18 médailles (8 or, 8 argent, 2 bronze).
L’autre point positif à l’actif du Togo à ces championnats, demeure le record au triple saut battu par Issaka Fayza chez les dames. Elle a réussi un triple saut impressionnant de 13,21 mètres. Elle détrône ainsi Edwige Neglokpé qui détenait depuis plusieurs années le record avec 13,18 mètres.
Des résultats qui galvanisent la direction technique de la fédération togolaise d’athlétisme. “Ces championnats régionaux ont été une occasion attendue pour nos athlètes. D’une manière générale, nos athlètes ont prouvé de quoi ils sont capables. Nous avons réussi à avoir des prestations honorables qui prouvent que nous n’avons pas démérité par rapport aux grandes nations qui sont arrivées”, s’est réjouis Amah Essolakina, Directeur Technique du Togo.
Le Togo a réussi le pari, d’abord de l’organisation, mais surtout de la moisson. « La compétition s’est bien passée. Par rapport à nos objectifs, nous considérons que nous les avons atteints. On a eu 4 médailles d’or, l’argent, on en a eu, des bronzes également », a affirmé la présidente de la FTA, Falilatou Dogo, évoquant un bilan satisfaisant dans l’ensemble.
Toutefois, la patronne de l’athlétisme togolais reste consciente que son pays a encore du chemin à parcourir pour atteindre le haut niveau et ainsi professionnaliser l’athlétisme togolais. “Jusque-là, le bilan n’est pas mauvais pour nous, mais le travail va continuer pour nous permettre d’atteindre le haut niveau et de professionnaliser l’athlétisme”, a conclu Falilatou Dogo.
